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Kyuzo Kato - amoureux de l'Ouzbékistan

« En tant que Japonais, je considère l'Ouzbékistan comme ma deuxième patrie et je suis fier d'être un citoyen d'honneur de ce pays... » déclara une fois dans une interview avec des journalistes ouzbeks le célèbre Kyuzo Kato, érudit, archéologue, professeur honoraire du Musée ethnologique national du Japon, commandeur de l'ordre de Dustlik et citoyen d'honneur de la ville de Termez.

Kyuzo Kato naquit le 18 mai 1922 au Japon. Après s'être inscrit à l'université de Sofia à Tokyo, il étudia la philologie allemande au département des langues étrangères.

« À cette époque, comme beaucoup des gens de mon âge, je m'intéressais à la philosophie : j'y cherchais un soutien spirituel et un sens à cette vie incompréhensible », écrit-il dans son autobiographie.

Dès sa troisième année à l'université il fut envoyé à l'armée, en Mandchourie, où il obtint un diplôme de l'école de déminage pour devenir officier dans le 252e bataillon de déminage. Le 17 août 1945, l'empereur Hirohito émit un rescrit « Aux soldats et aux marins », qui cessa la résistance de l'armée japonaise et marqua le début de la capitulation. Le lieutenant Kyuzo Kato fut également fait prisonnier.

Pendant quatre ans, il fut détenu dans plus d'une douzaine de camps de prisonniers de guerre dans différents districts de Sibérie orientale et d'Extrême-Orient.

Rentré chez lui le 17 avril 1950, il réintégra l'université en troisième année et, une fois diplômé, rejoignit la grande maison d'édition encyclopédique, Heibonshia, où il commença ses premières recherches scientifiques.

Среди научных работ Като Кюдзо особое место занимала Средняя Азия. В 2001 г. в издательстве университета Токай он выпустил монографию «Ай- Ханум», посвященную греко-бактрийскому городу, руины которого располагаются в афганской провинции Кундуз при слиянии Амударьи и Кокчи. Городище Parmi les travaux scientifiques de Kyuzo Kato, l'Asie Centrale occupe une place particulière. En 2001, la maison d'édition de l'université de Tokai publia « Ai-Khanum », une monographie sur une ville gréco-bactrienne dont les ruines sont situées dans la province afghane de Kunduz, au confluent des rivières Amu- Darya et Kokchi. Le site est un monument unique de la culture hellénistique en Asie Centrale. Dans les dernières décennies du XX siècle, Kyuzo Kato entreprit des fouilles de reliques bouddhiques de la dynastie Kushan en Ouzbékistan (III-II siècles avant J.-C. - II siècle après J.-C.), dont la capitale était située sur le territoire de Dalverzintepa, sur la rivière Surkhandarya, dans le sud du pays.

Comme on le sait, ce sont les souverains kushans qui embrassèrent le bouddhisme et firent de cette religion mondiale la religion d'État en Asie Centrale. Depuis 1998, le chercheur se rendait en Ouzbékistan deux fois par an, au printemps et en automne, pour mener ses propres travaux sur les fouilles des monuments bouddhiques de Karatepa et Fayaztepa près de Termez. Pendant de nombreuses années, le professeur Kato dirigea une expédition archéologique internationale ouzbéko-japonaise sur les sites bouddhistes de l'ancienne cité Dalverzintepa (près de Shurchi, dans la région de Surkhandarya).

Les résultats des travaux scientifiques de Kato sont exposés dans ses livres « La cité Dalverzintepa » et « les Antiquités du sud de l'Ouzbékistan ». L'archéologue japonais y décrit l'histoire de la diffusion du bouddhisme primitif en Asie centrale.

Citoyen d'honneur de Termez, il est également l'auteur de nombreux travaux de recherche parmi lesquels on peut citer « Au carrefour de la route de la soie », « Voyage vers la civilisation eurasienne » et « Personnages exceptionnels d'Asie Centrale ». Même les manuels scolaires sur l'histoire de l'Ouzbékistan font état de son travail méticuleux.

Depuis plus de 25 ans, le chercheur coopérait étroitement avec l'Académie des sciences et d'autres institutions académiques d'Ouzbékistan, participait à divers projets et menait des fouilles archéologiques dans notre pays.

Kyuzo Kato fut l'un des premiers scientifiques du Pays du Soleil Levant à manifester un véritable intérêt pour l'histoire ancienne de notre région et à se faire le partisan d'une intensification de la coopération multiforme entre le Japon et notre pays.

L'éminent chercheur décéda le 12 septembre 2016 dans la région de Surkhandarya à l'âge de 94 ans.

Afin de commémorer l'archéologue japonais Kyuzo Kato et son travail scientifique en Ouzbékistan, le Président Shavkat Mirziyoyev lança une initiative à créer le Musée international d'histoire Kyuzo Kato (KIMIKK). Il est prévu d'ériger ce musée au sein du parc Bakht, dans la ville de Termez.

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