La maison-musée Fayzoulla Khodjaev

La maison-musée Fayzoulla Khodjaev est un exemple brillant de l'architecture du XIXe siècle. Elle est connue non seulement pour son propriétaire, qui était un riche marchand millionnaire, mais aussi pour son décor splendide, semblable à celui d’un hôtel de luxe. Aujourd’hui, c’est un lieu tout particulier où l’on peut entrer en contact avec l’histoire et la culture de la fin du XIX-XX siècles, se présenter, vivement la vie des marchands de l’époque, voir les exemples du mobilier, et de l’intérieur.
Дом-музей Файзуллы Ходжаева La maison se trouve au centre de la ville de Boukhara. Fayzoulla Khodjaev hérita la maison après la mort de son père Ubaydullo Khodjaev, grand marchant et homme d’affaires, qui était le premier propriétaire de la maison. Acquis à la fin des années 80 du XIX siècle, le territoire de la maison occupait trois hectares. Le marchand y fit construire plusieurs maisons ayant l’intention d’y installer sa famille nombreuse.

La maison se compose de deux parties : la partie d’homme et la partie de femme. Elle possède également des locaux pour des besoins économiques, une grande salle de séjour « mekhmonkhona », des petits salons, des balcons.

Fayzoulla Khodjaev (1896-1938) n’hérita pas l’esprit d'entrepreneur de son père. Il était un homme d'État, engagé dans la promotion des idées du djadidisme. Plus tard, il fut à la tête de la République soviétique populaire de Boukhara. En 1937, il fut arrêté à Tachkent pour une affaire controversée et condamné à la peine de mort en 1938. L’exécution à eu lieu à Moscou la même année. En 1965, Fayzoulla Khodjaev fut complètement réhabilité.

Дом-музей Файзуллы Ходжаева

Aujourd’hui, en visitant la maison-musée, on peut entendre l’écho de l'ancien âge d'or de l'émirat de Boukhara ; quelques expositions racontent la vie du père et du fils Khodjaevs. Parmi les objets les plus précieux de l’exposition, on peut nommer la porcelaine, les instruments de musique ouzbèke, les habits élégants des boukhariotes. Les visiteurs seront agréablement surpris par des expositions ethnographiques, par l’architecture et par des exemples de la vie luxueuse de Boukhara.

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