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Le jardin bothanique de Tachkent

Le jardin botanique F.N. Rusanov est l'un des plus grands et des plus anciens parcs naturels de la CEI. Aujourd'hui, il appartient à l'Institut des ressources génétiques végétales et animales de l'Académie des sciences d'Ouzbékistan.

Fondé en 1920 par le scientifique russe F. N. Rusanov qui, depuis de nombreuses années, rassemblait une collection rare de plantes exotiques, le premier jardin botanique d'Ouzbékistan se trouvait près de l'ancien canal Ankhor et occupait le territoire de la résidence du gouverneur général du Turkestan. Il avait pour l’objectif l’étude des plantes sauvages utiles.

Le Jardin botanique actuel, c'est plus de 66 hectares de jardins qui se trouvent dans la zone résidentielle au nord de la capitale, juste à côté du parc zoologique.

Le jardin fascine les visiteurs à tout moment de l'année. Grâce à son microclimat unique, vous pouvez apprécier la flore de cinq régions du monde, de l’Asie Centrale, de l’Asie de l'Est, de l’Extrême-Orient, de l’Europe et de l’Amérique du Nord.

Sa collection comprend plus de 6 000 espèces et variétés de plantes : 170 conifères, environ 800 espèces de plantes tropicales et subtropicales et plus de 2 000 espèces d'herbes vivaces.

Le jardin dispose des plans d’eau artificiels. Grâce à l'emplacement pratique du jardin, l'eau du canal Aqkurgan coule naturellement vers les plantes, ce qui a un effet bénéfique sur la conservation et la culture des plantes.

Depuis plusieurs décennies, le personel scientifique du jardin botanique mènent des recherches approfondies sur l'introduction de plantes en Ouzbékistan, ainsi que sur la transplantation d'espèces indigènes.

Même aujourd’hui, ils recherchent de nouvelles espèces de plantes pouvant être utilisées dans le ménage, comme par exemple, des plantes médicinales et décorative, ils étudient des rares et des difficiles à cultiver.

Les arbres décoratifs et fruitiers, une variété de buissons à baies et les plantes médicinales sont le sujet d’études des botanistes nationaux et de la fascination des visiteurs ordinaires.

En 2018, le potager d'oignons ouzbéko-chinois fut créé sur une superficie de 500 m² afin de préserver les espèces rares de la famille Liliaceae qui poussent dans le pays et d'étudier les espèces sélectionnées dans des conditions d'adaptation.

À partir de 2016, l’l'Institut des ressources génétiques végétales et animales, le Jardin botanique en coopération avec l’Institut de la botanique de Kunming (Chine) commencèrent la création de la collection des oignons sauvages. Aujourd’hui, elle contient plus de 100 espèces que l'on trouve habituellement dans les zones montagneuses, de piémont et désertiques de l'Asie Centrale, de l'Iran, de la Méditerranée et de la Turquie.

Dans le carde d’aménagement d'espaces verts de la ville, on cultive au sein du jardin, le tilleul à grandes feuille, l’arbre à soie, le liriodendron, le peuplier de Simon la chêne, les tulipes, l’hyacinthus, le crocus, l’iris, les pivoines et plus de 90 espèces de l’hibiscus.

Plus de 30 espèces d’oiseaux exotiques traversant notre pays, font l’arrêt dans la jardin botanique offrant aux visiteurs une occasion unique de les observer.

Vous pouvez participer à diverses visites guidées, réaliser des séances de photos ou de vidéos, faire du vélo et des rollers (des prestataires mettent en location de véhicules légers), pique-niquer et acheter des plantes rares et décoratives.

Le Jardin botanique est ouvert pour les visites toute l’année. L'automne et l'hiver, c’est la saison des semailles et des préparatifs. Alors qu’au printemps et en été, le parc propose divers événements culturels. D’une année à l’autre, son administration tente de préserver la véritable vocation du parc, à savoir un lieu de loisirs et de recherche scientifique. À cette fin, elle prévoit de créer une bibliothèque où les jeunes scientifiques et les étudiants pourront non seulement se détendre dans le cadre d'une nature pittoresque, mais aussi mener diverses études scientifiques.


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