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Le musée national « À la mémoire des victimes de la répression»


Музей Памяти жертв репрессий

Nous vivons des jours heureux sans avoir peur pour aujourd’hui ni pour lendemain. Nous vivons sans crainte qu’un jour quelqu’un frappe à la porte et d’une voix de stentor ordonne nos proches, nos pères, nos fils ou nous-mêmes, de le suivre et d’aller dans l'abîme, dans des peines incompréhensibles des tribunaux et dans un avenir paralysé

L’histoire de notre pays se souvient de nombreux événements tragiques: les envahissements, les querelles sanglantes, les chutes des états. Mais une chose reste éternelle, c’est la mémoire des gens qui furent victimes de leur époque.

Aujourd’hui, un musée unique consacré aux victimes de la répression garde la mémoire de ces victimes. Le musée fut fondé en novembre 2002 pour s’adresser à la génération actuelle et pour parler de leurs ancêtres qui firent preuve d'héroïsme dans la lutte pour la liberté et l'indépendance de la patrie et qui furent victimes de la répression politique massive sous le régime totalitaire.

Selon la fondation «Shakhidlar khotirasi» (à la mémoire des victimes de la répression) 10700 personnes furent arrêtées en 1937 sur le territoire de l’actuel Ouzbékistan. 3613 d’entres elles furent condamnées à la mort, 7087 personnes furent emprisonnées dans des camps de rétention à la durée de 8 à 10 ans. Parmi les victimes figuraient des personnalités éminentes, des scientifiques et des écrivains telles que Abdulla Qodiriy, Fitrat, Abdulhamid Chulpon.

Le musée est en même temps un bijou du parc «Shakhidlar khieboni» (la place des victimes), qui se trouve dans le district de Yunusabad de Tachkent.

Le musée comprend dix expositions aux sujets définis :


1. La colonisation de l'Asie Centrale (Turkestan) par la Russie tsariste et la lutte contre les colonisateurs.

2. Le mouvement de la Renaissance nationale, les manifestations et les orientations pratiques. Le djadidisme en Ouzbékistan.

3. La fin de l'autonomie du Turkestan et le début de la politique répressive de l'état soviétique (1917-1924).

4. Le mouvement de résistance à l'oppression et à la violence, les manifestations armées en Asie Centrale (1918-1924).

5. La politique de « collectivisation » et de « dékoulakisation » du gouvernement soviétique, ses conséquences tragiques (1930-1936).

6. Les répressions politiques du début des années 1930 (1929-1936)

7. Les répressions politiques dans les années 1937-1938

8. Les répressions politiques dans les années 1940-1950

9. Les répressions de 1980 : « L'affaire du coton ouzbek »

10. Le rétablissement de la justice historique, la perpétuation de la mémoire des victimes de la répression, les actions d'importantes visant à préserver et à développer les valeurs nationales pendant les années d'Indépendance (depuis 1991)


À l'origine, le bâtiment du musée était à un dôme unique et abritait une seule salle d'exposition. En quelques années, le musée se fit enrichi de nouvelles expositions et de nouvelles données historiques.

Le bâtiment actuel à trois dômes comprend trois salles d’expositions, une vaste terrasse et occupe la superficie de 960 m².

Le musée est également une institution des recherches. Ses employés, les scientifiques et les historiens effectuent des études approfondies de documents d'archives liés à l'histoire de la répression et collectent le matériel. Des publications journalistiques et artistiques, des monographies et des projets scientifiques sont régulièrement publiés par le biais du fonds de musée.

Comme le disaient nos ancêtres, il n’y a pas de l’avenir sans la mémoire historique, et la mémoire des morts est toujours sacrée. Voilà pourquoi il faut apprécier ce dont nous possédons, nous rappeler de nos racines et nous jouir de chaque instant de notre vie.


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