La littérature ouzbek

Aimez-vous lire ? Et qu'est-ce que vous pensez de la littérature ouzbèke ? Un peu d'histoire. Depuis des temps immémoriaux, le peuple de l'Ouzbékistan composait et transmettait de bouche-à-oreille des légendes colorées sur le bien et le mal, sur les guerriers audacieux qui défendaient l'honneur et la dignité de leur terre natale, sur la cruauté et en même temps la sagesse des souverains. Les célèbres légendes d'Alpomysh, de Siyavush et d'Afrosiab et de nombreux autres exemples de folklore jetèrent les bases de notre littérature.

L'humour ne manqua pas de faire son apparition dans l'histoire de la littérature ouzbek. Ainsi, dans l'épopée populaire apparut le genre latifa, les blagues. Nasreddin Afandi, un personnage comique qui réussissait à conclure des marchés astucieux avec des hommes riches et des dirigeants de villes, était célèbre dans le monde entier.

Il existe également d'intéressantes œuvres populaires dont les sujets furent recueillies par les classiques de la littérature ouzbèke : « Tahir et Zuhra », « Farkhad et Shirin », « Leyli et Mejnun », etc.

Le plus grand poète, l'homme d'État et le fondateur de la littérature ouzbek - Alisher Navoï (1441-1501) joua le plus grand rôle dans la littérature durant le règne de Tamerlan. Ses inestimables manuscrits sont toujours conservés dans de nombreuses collections de célèbres musées mondiales comme l'Ermitage, le Louvre et le British Muséum et furent traduits dans de nombreuses langues.

Dans les œuvres du célèbre auteur, on peut lire les événements historiques de différentes époques de l'Ouzbékistan. Ainsi, l'œuvre « Baburname » de Zahiriddin Babur (1483-1530) décrit la vie du pays pendant le règne de deux empires, celles des Timourides et des Babourides.

À partir du XIV siècle, les villes de Samarсande, de Boukhara, ainsi que les villes de la vallée de Ferghana et de Khorezm furent d'importants centres littéraires d'Asie Centrale. La poésie et les arts y étaient florissants. Des poètes tels que Jami (1414-1492), Lutfi (1367-1466), Mashrab (1653-1711) et Agakhi (1809-1874) étaient particulièrement populaires. Les célèbres poètes Nadira (1792-1842, Uvaysi (1780-1845) et Mahzuna apportèrent une contribution inestimable à la poésie féminine ouzbèke.

Le XX siècle fut marqué par les œuvres de Muhammad Sharif Gulkhani, Agakhi, Mukimi, Zavki, Furkat, Abdullah Kadiri, Fitrat qui introduisirent des thèmes sociaux et politiques dans la littérature ouzbèke.

Nous recommandons de lire les œuvres d'Abdullah Kahhar, de Gafur Gulyam, d'Oybek, d'Erkin Vahidov, d'Abdullah Oripov et de nombreux autres écrivains contemporains, c'est vraiment fascinant et intéressant.

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