La mosquée Khodja Akhrar Wali à Tachkent

Après la conquête arabe en 819, le jeune émir Yakhya ibn-Asad reçut une autorisation pour gouverner le territoire de l’actuelle ville de Tachkent et de sa région. Lors d’une promenade à cheval et de l’inspection du territoire de la ville avec ses assujettis, il s’arrêta sur une colline Chorsu que l’on peut voire, même aujourd’hui, dans l’ancienne ville et déclara « Sur cette place, une nouvelle ville, Shashkent sera construite comme avant-poste nord de la Transoxiane ».

Des siècles plus tard, la ville fut considérablement transformée, mais la mosquée Khodja Ahrar Wali reste toujours un point de repère majeur. Elle a une histoire riche, dont peu de monuments architecturaux peuvent se vanter.
 Khoja Ahrar Vali Mosque

La première mosquée fut construite en IX siècle sur une élévation sous forme d’un cube (qui symbolise la Kaaba sacrée). Comme on le sait, Tachkent est construite dans une zone de piémont, et donc dans une zone d'activité sismique. Pour cette raison, de nombreux monuments médiévaux furent détruits et eurent souffert de tremblements de terre. La mosquée ne fit pas exception. En 1451, grâce aux efforts du célèbre cheikh de l'ordre soufi Naqshbandi Ubaydullah Khodja Ahrar, le nouveau bâtiment de la mosquée fut érigée sur les anciennes fondations. En plus de la mosquée, à son initiative, une médersa d'un étage fut également édifiée. Malheureusement, la médersa n'existe plus.
courtyard of the Khoja Ahrar Vali Mosque

La première mosquée fut construite en IX siècle sur une élévation sous forme d’un cube (qui symbolise la Kaaba sacrée). Comme on le sait, Tachkent est construite dans une zone de piémont, et alors dans une zone d'activité sismique. Pour cette raison, de nombreux monuments médiévaux furent détruits et eurent souffert de tremblements de terre. La mosquée ne fit pas exception. En 1451, grâce aux efforts du célèbre cheikh de l'ordre soufi Naqshbandi Ubaydullah Khodja Ahrar, le nouveau bâtiment de la mosquée fut érigée sur les anciennes fondations. En plus de la mosquée, à son initiative, une médersa d'un étage fut également édifiée. Malheureusement, la médersa n'existe plus.

Khodja Akhrar naquit dans un vieux village de montagne Bogustan (à côté de lac de barrage Chorvak). Le magnifique village Bogustan devint le berceau de vingt missionnaires qui le visitèrent sous la direction de cheikh Umar Wali, descendant du calife Omar. Par sa lignée maternelle, il avait des liens de parenté avec Cheikhantaour, soufi, particulièrement vénéré de Tachkent et donc il appartenait aux descendants du prophète Mahomet.

Dès son jeune âge, il montra un esprit développé et un véritable intérêt pour le culte. Il participa activement aux dhikrs des derviches errants. Curieusement, bientôt, le jeune homme décida de partir en voyage sur le territoire de la Transoxiane à pied avec un bâton à la main. Au moment de sa visite de Tachkent, Ubaydulla était déjà un cheikh reconnu.

Au XVIII siècle, la mosquée Akhrar Wali fut restaurée sous la direction du gouverneur de Tachkent, Yunus Khodja. Mais le tremblement de 1868 affecta gravement la consturction. Presque 20 ans, le bâtiment se trouvait en ruines. Et ce n’était qu’en 1888 que la mosquée du vendredi fut reconstruite grâce aux fonds de l’empereur russe Alexandre III.

En 1997 et 2003, le monument fut restauré selon les méthodes de restauration actuelles. Aujourd’hui, ce magnifique bâtiment à trois dômes est l'une des plus grandes mosquées de vendredi en Ouzbékistan. Non loin, l'ancienne médersa Kukeldash, avec la mosquée Juma, forme le visage unique de Tachkent.


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